ALCUIN
Travaux
PROPOSITIONES AD ACUENDOS IUVENES (Problèmes pour aiguiser l’esprit des jeunes).

Sources
BALTEAU J., BARROUX M. et PREVOST M, Dictionnaire de biographie française, I, Paris, Letouezy et Ané, 1932, col 1337-1342.
BARBAUD Jean, « Le Capitulaire De villis et le développement des jardins médicinaux sous Charlemagne », Société française d’histoire de la médecine, communication présentée à la séance du 21 octobre 1989.
BRÉHIER Émile, La philosophie du Moyen Âge, Paris, Albin Michel, coll. « l’Évolution de l’humanité », 1971, p. 50.
DELEDICQ Jean-Christophe, « Alcuin, les mathématiques au temps de Charlemagne », Losange, n°22, 2013, p. 26-33.
DELISLE Léopold, Mémoire sur l’école calligraphique de Tours au IXe siècle, Paris, Imprimerie nationale, 1885.
DUBREUIL-CHAMBARDEL Louis, Les médecins dans l’ouest de la France aux XI et XIIe siècles, Paris, Société française d’histoire de la médecine, 1914, p. 36-37.
HARTMANN Martina, « Alcuin et la gestion matérielle de Saint-Martin de Tours » dans Alcuin, de York à Tours. Ecriture, pouvoir et réseaux dans l’Europe du haut Moyen Âge, éd. par P. Depreux et B. Judic, Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 111, 2004, p. 91-102.
WICKERSHEIMER Ernest, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, Genève, librairie Droz, 1979 (réimpression de l’édition de 1936), t. I, p. 17.


Encadré
C’est dans le petit livre d’Alcuin, "PROPOSITIONES AD ACUENDOS IUVENES" (Problèmes pour aiguiser l’esprit des jeunes) qui rassemble 53 problèmes ou récréations de mathématiques qu’on lit pour la première fois ce fameux problème :
PROPOSITIO DE HOMINE ET CAPRA ET LUPO.
Homo quidam debebat ultra fluuium transferre lupum, capram, et fasciculum cauli. Et non potuit aliam nauem inuenire, nisi quae duos tantum ex ipsis ferre ualebat. Praeceptum itaque ei fuerat, ut omnia haec ultra illaesa omnino transferret. Dicat, qui potest, quomodo eis illaesis transire potuit ? dont Jean-Christophe Deledicq propose cette traduction :

Un homme devait transférer un loup, une chèvre et un panier de choux d’une rive à l’autre d’un fleuve. En arrivant au fleuve il ne put trouver qu’une embarcation qui ne pouvait contenir que deux de ces quatre « choses ». La règle est ainsi faite que l’homme doit transférer toute sa cargaison sans dommage. Qu’il dise, celui qui peut, comment l’homme a pu transférer tout cela sans dommage.