ALLÉGRET Stanislas Adrien, 1827-1905. JC, ML
Prêtre et inventeur
Publication
ALLÉGRET Abbé, « Compteur solaire », Annales de la
Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département
d'Indre-et-Loire, t. 52, 1873, p. 311-313.
Sources.
Semaine religieuse 1905, p. 39 et p. 54 (obsèques de l’abbé
Allégret).
TASTES Maurice de, L’année scientifique et industrielle, t. 20,
1877, p. 53-56.
TASTES Maurice de, « Note sur le compteur solaire de M. Allégret
», Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et
belles-lettres du département d'Indre-et-Loire, t. 54, 1875, p. 74-77.
Description du compteur solaire
Le moteur qui lance ou arrête le balancier de la pendule est une sorte
de « bouillant de Franklin ». Une des boules est de couleur noire,
et l’autre de couleur jaune. Lorsque le soleil échauffe l’appareil
moteur établi sur un pivot, la couleur noire a la propriété
d’absorber dans un temps donné plus de calorique que la couleur
jaune, et la vapeur de la boule noire étant, en vertu de ce principe,
plus échauffée que la vapeur de la boule jaune, le liquide de
la première boule est refoulé dans la deuxième, où
il se maintient aussi longtemps que le soleil échauffe l’appareil
: mais ce liquide en passant d’une boule dans l’autre détermine
un mouvement de bascule qui met en mouvement le balancier du compteur.
Interêt du compteur selon de Tastes (1875)
« L’on se borne encore, dans un certain nombre d'observatoires météorologiques,
à évaluer grossièrement l'influence solaire directe, au
moyen des conventions suivantes : si le soleil a brillé du matin au soir
dans un ciel sans nuages, on indique cet état de choses par le nombre
1 ; s'il a été à demi couvert, par le nombre 2 ; aux trois
quarts couvert, par le nombre 3 ; tout couvert, c'est-à-dire si le soleil
n'a pas paru du tout, par le nombre 4. On conçoit combien ces évaluations
sont vagues, insuffisantes, et sujettes à fournir des écarts considérables
entre observateurs, même très attentifs et de