DUPIN Louis Claude, dit DUPIN de FRANCUEIL, 1715-1786 JB, JC
Chimiste et physicien amateur
Sources
BENSAUDE-VINCENT Bernadette et BERNARDI Bruno, « Rousseau chimiste », dans Bernadette BENSAUDE-VINCENT et Bruno BERNARDI, Rousseau et les sciences, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 59-76.
BÉNÉZIT Emmanuel, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Paris, 1948-1955, nouvelle édition 1966, t. 3, p. 416.
CLAEYS Thierry, Dictionnaire biographique des financiers en France au XVIIIe siècle, 3e édit., t. 1, Paris, SPM.
DUBOIS Jacques, « Le cabinet de physique et de chimie de Chenonceau (XVIIIe siècle) ». BSAT, t. 42, 1989, p. 235-352.
ROUSSEAU Jean-Jacques, Les Confessions, livre VII, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1959, vol. 1, p. 293.
ROUSSEAU Jean-Jacques, Institutions chymiques, dans Annales de la Société Jacques Rousseau, t. 12, annotées par Maurice Gautier, Genève, Impr. Albert Kundig, 1919.

Dupin de Francueil se prend d’amitié pour Jean-Jacques Rousseau :
M. de Francueil me prenait en amitié, je travaillais avec lui ; pour me rapprocher de lui, je quittai mon hôtel Saint-Quentin et vins me loger au jeu de Paume de la rue Verdelet qui donne dans la rue Plâtrière, où logeait M. Dupin.

Dupin de Francueil et Rousseau suivent les cours de chimie de Rouelle :

M. de Francueil suivait alors l’histoire naturelle et la chimie et faisait un cabinet. Je crois qu’il aspirait à l’Académie des sciences : il voulait pour cela faire un livre, et il jugeait que je pouvais lui être utile dans ce travail. […] Je m’attachai à la chimie. J’en fit plusieurs cours avec M. de Francueil chez M. Rouelle, et nous nous mîmes à barbouiller du papier tant bien que mal sur cette science dont nous possédions à peine les éléments. (Œuvres complètes, I, 342).