POIVILLIERS Georges Jean, 1892-1968 JB
Ingénieur, mécanicien et opticien, professeur de photogrammétrie
Publications
POIVILLIERS Georges Jean, « Sur un nouveau ‘stéréo-autographe’
», Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie
des sciences, t. 175, 1923, p. 752.
POIVILLIERS Georges Jean, « Note sur le « stéréotopographe
Poivilliers », Actes du congrès de l’Association française
pour l’avancement des sciences, Le Havre, 1929, p. 154-165.
POIVILLIERS Georges Jean, « Les principes généraux de la
stéréotopographie aérienne, Méthodes et appareils
de restitution », Bulletin de photogrammétrie, 1933, p. 126-127.
POIVILLIERS Georges Jean, « Propriété perspective de certaines
surfaces et son application aux levés photo-topographiques aériens
», Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie
des sciences, t. 198, 1934, p. 1845.
POIVILLIERS Georges Jean, « Le général Perrier (notice nécrologique)
», Revue française de photogrammétrie, janvier 1950, p.
6-7.
POIVILLIERS Georges Jean, « La naissance de la photogrammétrie
», Bulletin de la Société française de photogrammétrie,
avril 1961, p. 1-4.
Sources
Départ à la retraite du directeur de l’École Centrale,
Arts et manufactures, revue de l’Association des anciens élèves
de l’École Centrale, n° 124, octobre 1962.
ANONYME, « Notice nécrologique », Arts et manufactures, n°
188, juillet 1968.
BRUN Edmond, « Notice sur la vie et les travaux de Georges Poivilliers
», Publications de l’Institut de France, 14 septembre 1970..
DELORME Marielle, dans FONTANON Claudine et GRELOB André, Les professeurs
du Conservatoire national des Arts et Métiers. Dictionnaire biographique
1794-1955, Paris, 1994, t. II, p. 412-426.
TARDI Pierre, « Notice nécrologique sur G. Poivilliers »,
Comptes rendus de l’Académie des sciences (vie académique),
t. 266, 1968, p. 148-152.
Après la guerre Georges Poivilliers rédigea, à la demande
du professeur Geoffroy, son professeur de perspective, une note sur les méthodes
employées pour reporter, sur les plans directeurs, les organisations
ennemies décelées par les photographies aériennes. Il confia
:
« En rédigeant cette note, je me rendis compte que, dans ces reports,
nous avions traité seulement une petite fraction du levé de la
carte. En fait, il fallait deux photographies de la zone du terrain prises à
deux points de vue différents. Les deux photographies devaient être
projetées simultanément sur un écran matérialisant
un plan horizontal du terrain. Ces objectifs devaient permettre de reconstituer
optiquement la gerbe des rayons perspectifs qui avaient formé les deux
photographies, et les images homologues en superposition devaient correspondre
à des points du terrain situés dans un même plan horizontal.
En colorant ces deux projections l'une en rouge, l'autre en vert et en les examinant
à travers un lorgnon dont les verres seraient l'un vert, l'autre rouge,
on devait percevoir une image en relief du terrain suivant le procédé
des anaglyphes, connu depuis quelques années ».