RICHARD Charles, baron de BUTRÉ, Charles, 1725-1805 IAW, MR
Physiocrate et polymathe
Publications
BUTRÉ Richard, Lois naturelles de l’agriculture et de l’ordre
social, Neuchatel, impr de la Société typographique, 1781.
BUTRET Richard, Taille raisonnée des arbres fruitiers et autres opérations
relatives à leur culture, démontrées clairement par des
raisons physiques tirées de leur différente nature, et de leur
manière de végéter et de fructifier, 16e éd., Paris,
Mme Huzard, 1822
BUTRET Richard et THOUIN Jean, Manuel illustré de la culture, de la taille
et de la greffe des arbres fruitiers, Paris, Passard éd., sd.
Sources
ADIL E 176 ; C 101 ; 3 E 6, 564
AUBERT DUPETIT-THOUARS* Aubert, Recueil de rapports et de mémoires sur
la culture des arbres fruitiers, 1815, 256 p. (second rapport, p. 28).
BEAUCHET-FILLEAU Henri et DE CHERGE Charles, Dictionnaire historique et généalogique
des familles du Poitou, vol. 3, Poitiers, Société française
d’imprimerie et de librairie, 1905, p. 727.
LIVET Georges, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, t. 5, 1984, p.
434-435.
MERCIER Raoul, Le monde médical de Touraine sous la Révolution,
Tours, Arrault et Cie, 1936, 400 p. [Charles de Butré, guérisseur-jardinier,
p. 203].
MICHAUD, Louis-Gabriel, Biographie universelle ancienne et moderne, histoire
par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les
hommes, Paris, Michaud frères, t. 6, 1812, p. 257-258.
REUSS Rodolphe, Un physiocrate tourangeau en Alsace et dans le marquisat de
Bade, d’après ses papiers inédits et sa correspondance,
Fischbacher, 1887, 214 p.
VALBERT G. [= CHERBULIEZ Victor], « La correspondance du margrave Charles-Frédéric
de Bade avec le marquis de Mirabeau et Dupont de Nemours », La Revue des
deux Mondes, 1892, t. 111, p. 208-219.
Richard de Butré vu par Valbert :
C’était un mystique, entiché d’alchimie, de magnétisme,
de mesmérisme, qui déclarait un jour à Dupont [de Nemours]
« que malgré tous les charmes de l’état de laboureur,
préférables aux vains amusemens des cités et des cours,
ce ne serait jamais l’objet de ses occupations, qu’il y avait un
autre ordre sublime et divin dont le ciel avait bien voulu lui donner la connaissance
et qui lui ouvrait le sanctuaire de la nature.