« Médecine légale, la médecine de la violence »
par Pauline SAINT-MARTIN, chef de service de médecine légale (CRHU Tours).
« Les dessous du Monument aux morts 14-18 de l’École de médecine et de pharmacie de Tours »
par Hervé WATIER, Professeur des université-praticien hospitalier en immunologie, membre de l’Académie des Sciences Arts et Belles-Lettres de Touraine.
Résumé : « Les dessous du Monument aux morts 14-18 de l’École de médecine et de pharmacie de Tours »
Cet imposant monument dû au sculpteur François Sicard (1862-1934) a été inauguré en 1921, à la fois pour rendre mémoire aux glorieux disparus de l’Ecole, et pour rendre hommage à l’engagement des survivants. Le Livre d’Or édité à cette occasion retranscrit les faits d’armes des uns et des autres, et présente une étude détaillée de l’œuvre par Paul Vitry (1872-1941), alors conservateur du Louvre. La conférence s’intéressera en réalité à l’histoire moins officielle de cette édification, comme les raisons qui ont valu à certains héros d’être mis plus à l’honneur que d’autres, ou celles qui ont permis à l’Ecole de se distinguer en acquérant un monument réellement exceptionnel. Cette enquête révèlera le rôle essentiel joué par le directeur de l’Ecole, le Pr. Adrien Thierry (1858-1935), et mènera sur les chemins de l’anatomie artistique, du peintre Félix Laurent (1821-1905), de nombreux notables tourangeaux, des mouches et de l’hygiène, des parfums Salancy, de la brasserie Webel, de Georges Clémenceau (1841-1929), etc.
Résumé : « Médecine légale, la médecine de la violence »
La médecine légale est à l’interface de la médecine et de la justice. Le médecin légiste exerce une certaine fascination sur le grand public, car il est montré de manière souvent favorable dans les œuvres de fiction. Pourtant, le quotidien du médecin légiste est bien différent. S’il participe effectivement aux enquêtes décès en réalisant des autopsies, il intervient surtout dans la prise en charge des victimes vivantes de violences. Le médecin légiste examine aussi les auteurs d’infraction à différents stades de la procédure pénale. Les questions posées au médecin légiste ont pour but de répondre à des questions – parfois surprenantes – des enquêteurs et des magistrats. De plus en plus, il facilite l’insertion des victimes dans un parcours de soins, qui leur permettra de diminuer le risque à long terme d’apparition de conséquences néfastes pour leur santé.
Ces deux conférences seront données le mercredi 18 janvier 2023 à 15 heures précises (arriver à 14 h 45), Salle de Gaulle du Conseil départemental, place de la Préfecture à Tours.
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE