Conférences – Vendredi 13 mars 2020

Paul Viry, enfant de Pocé, peintre de genre et de paysages.

Par Paul BUSUTTIL, maître de conférences honoraire, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand.

Le patrimoine des phares de France. Quel avenir digne de son glorieux passé ?

Par Marc POINTUD, écrivain, président de l’association du patrimoine des phares et balises.

Né en 1832 au château de Pocé, près d’Amboise, Paul Viry est orphelin à 11 ans. Il étudie la peinture à l’école des Beaux-Arts de Paris comme élève de François-Édouard Picot et débute une carrière de peintre de genre et de paysages en exposant pour la première fois au salon de 1861. L’art de Paul Viry est assez caractéristique de la demande de son temps. Une peinture qui « sent son Ecole des Beaux-Arts ». Mais si Paul Viry peint tout au long de sa vie (il meurt en 1913 à Paris) c’est, semble-t-il, principalement pour le marché américain par l’intermédiaire de deux marchands : le newyorkais Samuel P. Avery, mais surtout George Lucas américain

 

 

 

 

 

Fondée dès 2002, la Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises milite pour la sauvegarde de cet important corpus patrimonial. En 2009, elle obtient leur reconnaissance comme patrimoine maritime national à préserver. Depuis 1862 Cordouan était l’unique phare classé. Ce sont désormais presque tous les phares qui sont protégés au titre des monuments historiques. Ce patrimoine prodigieux en quantité et qualité, issu de chantiers souvent titanesques, fut développé et entretenu par des siècles de science, industrie et volonté humaniste de porter une lumière salvatrice au sein des ténèbres maritimes.