Fractales et nombre d’or. La beauté des choses.
par Léandre POURCELOT Professeur émérite à l’université François Rabelais de Tours, vice-président de l’Académie de Touraine
Les phares maritimes dans le monde romain antique.
par Robert BEDON, Professeur honoraire de l’Université de Limoges, trésorier de l’Académie de Touraine
Résumé : Fractales et nombre d’or. La beauté des choses.
De nombreux objets ou plantes sont constitués d’éléments qui se répètent ce qui est le propre des fractales. On les observe sur des structures aussi différentes que les flocons de neige, les fougères, les lichens, les choux fleurs, les arbres, les bordures côtières, les poumons, l’iris des yeux, les arbres… Reconnaître les fractales, c’est une manière de regarder la nature et de comprendre par exemple pourquoi les arbres ne se ressemblent pas et pourquoi on peut distinguer un chêne d’un bouleau à partir de sa silhouette.
Une autre observation de la nature permet de retrouver les spirales sur lesquelles se positionnent les « écailles » de pommes de pin et d’ananas, les graines de tournesol ou encore les feuilles d’un chou. Le nombre de ces spirales n’est pas aléatoire. Il est différent si on les compte vers la droite ou vers la gauche et correspond toujours à deux nombres consécutifs de la suite de Fibonacci : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, …
Le nombre d’or caractérise la beauté. Il est défini comme le rapport idéal entre des dimensions que ce soit celles de deux longueurs sur une droite, celles d’un visage, celles des phalanges des mains, d’une pièce d’habitation ou d’un édifice. Il vaut 1,618 environ. Faites le rapport des nombres consécutifs les plus élevés de la suite de Fibonacci et comparez le résultat à la valeur du nombre d’or. Mais tout cela n’est peut-être que pure imagination…
Résumé : Les phares maritimes dans le monde romain antique
L’idée d’allumer un feu sur une hauteur côtière pour guider un bateau de nuit a dû germer très tôt, de façon spontanée et en bien des endroits. Un perfectionnement est intervenu dans le monde hellénistique, avant sa conquête par Rome : créer pour le signal lumineux une portée suffisante en augmentant sa hauteur, ou en lui en créant une à partir d’une surface proche du niveau de la mer. A cet effet, on a construit des tours, l’une des toute premières située devant Alexandrie, sur une île nommée Pharos, source de la désignation attribuée et généralisée en suite à ce type d’édifice, qui s’est ensuite multiplié sur les côtes maritimes de l’empire romain (Méditerranée, Atlantique, mers Rouge, Noire, et de Marmara).
Ces deux conférences seront données le vendredi 28 janvier 2022 à 15 heures précises (arriver à 14h 45), Salle de Gaulle du Conseil départemental, place de la Préfecture à Tours.
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Veuillez-vous munir de votre pass sanitaire et d’un masque