« Raphaël Blanchard (1857-1919), un pionnier de la médecine coloniale »
par Jean DE RYCKE, Docteur Vétérinaire, Docteur en Microbiologie ; Ex-Directeur de Recherche à l’INRA.
« Raphaël Blanchard, premier des folkloristes tourangeaux »
par Daniel SCHWEITZ, Docteur en anthropologie historique ; Archiviste-bibliothécaire de l’Académie des Sciences Arts et Belles-Lettres de Touraine.
Résumé : « Raphaël Blanchard (1857-1919), un pionnier de la médecine coloniale »
Raphaël Blanchard (1857-1919), né dans le village de Saint-Christophe-sur-le-Nais en Touraine, fut un grand médecin parasitologiste, professeur à la faculté de médecine de Paris et membre de l’Académie nationale de médecine. Cette présentation est consacrée principalement à une entreprise à laquelle il se consacra durant les quinze dernières années de sa carrière universitaire : la création en 1902 de l’Institut de médecine coloniale de Paris (IMC). Ce projet a conduit Blanchard à franchir les murs de l’Université et de l’Académie pour affronter deux mondes propres à la Troisième République : la médecine tropicale, en plein essor, et la colonisation, puissamment soutenu par son parti colonial. Cette partie de sa carrière constitue un bon révélateur des multiples facettes de la personnalité de Blanchard dans un contexte scientifique et politique complexe.
Résumé : « Raphaël Blanchard, premier des folkloristes tourangeaux »
À partir de la fin du XIXe siècle, la France va être l’un des derniers pays européens à se lancer dans l’étude systématique de ses traditions populaires. C’est en 1886 qu’est fondée une institution dédiée au développement de ce genre de recherches, la Société des traditions populaire, dont Raphaël Blanchard est « membre à vie » dès 1887. En 1889-1890, dans la revue de cette société savante, Blanchard va apporter une contribution pionnière à la collecte des « traditions et superstitions populaires » de la Touraine. De 1890 à 1914, il trouvera un second champ de recherches dans la région de Briançon (Hautes-Alpes), cette fois dans le domaine du folklore et de l’art populaire. Ces nouvelles recherches s’expliquent par son mariage avec Louise Chancel qui, à partir de 1887, l’amène à séjourner chaque été dans une région qu’il regarde comme une « seconde patrie ».
Ces deux conférences seront données le vendredi 30 septembre 2022 à 15 heures précises (arriver à 14 h 45), Salle de Gaulle du Conseil départemental, place de la Préfecture à Tours.
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE